Depuis 1998, la Guinée-Bissau vit une
situation hélas assez instable. Voici un petit résumé
de ce qui s'est passé :
Au début de l'hivernage 1998, Nino
Vieira accuse le chef d'état-major des Armées, le Général
Ansumane Mané, héros de la guerre de libération, de
soutenir les indépendantistes Casamançais. Le Général
est limogé et ce dernier déclenche une mutinerie de
l'armée. Le Sénégal et la Guinée-Conakry, pour soutenir
le Président corrompu envoient aussitôt leurs armées
pour protéger Nino. Les sénégalais, peu rompus aux techniques
de guerre dans cette zone boisée, détestés par la population
du fait des abus commis par les soldats (vols, pillages,
viols, mépris des traditions, etc... bref la mentalité
des sénégalais du Nord...) et surtout moins compétents
que les Bissau-Guinéens dont les officiers ont pour
la plupart participé à une longue guerre d'indépendance
contre les portugais, se sont peu à peu enlisés et ont
dû partir. De sommets en réunions une entente a été
trouvée entre Nino et Ansumane. De courte durée puisque
Nino est finalement renversé pour de bon. De gouvernements
provisoires (Bacaï Sagna, ancien président de l'Assemblée
Nationale est président par intérim) en élection présidentielle,
Koumba Yalla, Balante vivant au Portugal est finalement
élu président. Président néanmoins surveillé par Ansumane
Mané qui s'octroie le titre de vice-président. Suspecté
de vouloir fomenter un nouveau pusch, Ansumane est assassiné
à la fin de l'année 2000. Aujourd'hui la situation semble
stable mais l'atmosphère est encore très chaude. Koumba
Yalla est accusé par la population non Balante d'être
je cite "un saoulard" et d'octroyer les meilleurs
postes à des Balantes. 
C'est
néanmoins un président démocratiquement élu. Si vous
devez un jour croiser plusieurs président africains,
celui-ci est facilement reconnaissable à son bonnet
rouge qu'il ne quitte jamais. Admirateur du commandant
Cousteau ou fan du Père Noël ? Si quelqu'un est au courant
qu'il me le fasse savoir ! Plaisanterie mise à part,
Kumba Yalla est un Balante initié. Et ce titre d'initié
(qui est passé par le bois sacré) il a le droit au port
du bonnet rouge. Si vous croisez des adultes au bonnet
rouge en Guinée-Bissau, vous saurez donc qu'ils sont
Balantes initiés!
Ceci
est une photo de l'histoire de la Guinée-Bissau. Voici
ce qu'est devenu le patrimoine historique et culturel
de cette nation. En effet, les Sénégalais, soucieux
d'éradiquer le "problème Casamançais" ont
cru bon d'aller soutenir le Président corrompu Nino
Vieira lorsque le Général Ansumane Mané, héros de la
Guerre de Libération et Chef de l'Armée Bissau-Guinéenne
lui a demandé de se retirer. En plus d'avoir participé
au pillage de Bissau, les Sénégalais ont choisi de se
retrancher dans les locaux de l'Institut National d'Études
et de Recherche (l'INEP). Ce bâtiment abritait le fruit
des recherches des plus grands ethnologues, historiens,
sociologues du pays et du monde. Des bandes sonores,
des bandes vidéos retraçant les hauts-faits de la libération,
des fêtes animistes ou des coutumes du pays ont été
balancées sous la pluie par les troupes sénégalaises
pour faire de la place. Ces traces irremplaçables sont
pour la plupart détruites à jamais.
Voir le site avec photo montrant le carnage culturel commis
par les Sénégalais
Voir le rapport du FIDH sur la situation en Guinée-Bissau
Voir
le rapport des Nations Unies sur la situation en Guinée-Bissau
http://www.geocities.com/CapitolHill/Senate/8463/
Un corps, sur la route, déjà mangé par
les vautours

Guerre civile de Guinée-Bissau
Guerre civile de Guinée-Bissau |
Informations générales |
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La guerre civile de Guinée-Bissau fait suite au coup d'État contre le président João Bernardo Vieira dirigé par le général de brigade Ansumane Mané en juin 1998. La guerre civile est étroitement liée au conflit en Casamance : en janvier 1998, une dizaine de séparatistes du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) sont tués et 43 autres arrêtés près de la frontière sénégalaise. L'armée du Guinée-Bissau est déployée le long de la frontière afin d'empêcher toute incursion séparatiste dans le pays. À la fin du mois de janvier, après la saisie en Guinée-Bissau d'une cache d'armes, un certain nombre d'officiers des forces armées ont été arrêtés sur des accusations de fournir des armes aux séparatistes casamançais. Au début du mois de février le ministre de la Défense a annoncé la suspension du chef d'état-major des forces armées, le Brigadier-général Ansumane Mané, sur un motif de « manquement au devoir ».
En mars 1998, après les protestations des partis d'opposition concernant des retards dans l'organisation des élections législatives, une commission nationale indépendante a été établie. Les élections devaient avoir lieu en juillet. Au sixième congrès du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert(PAIGC) tenu en mai 1998, le président João Bernardo Vieira est réélu chef de l'État, obtenant ainsi un second mandat.
Ansumane Mané tente un coup d'État contre le président sortant en juin 1998, résultant en une guerre civile. Les affrontements entre les forces gouvernementales, soutenues par les États voisins (Sénégal et Guinée), et les rebelles ont finalement abouti à des accords de paix en novembre 1998, qui prévoyaient la formation d'un gouvernement d'union nationale et la tenue de nouvelles élections l'année prochaine. De brefs combats reprennent en mai 1999 et voient le renversement de João Bernardo Vieira.
Notes et références[modifier]
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